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Post-séisme/ Grand Sud: Des hangars pour les écoles

Nous sommes dans cette phase de relèvement post-séisme 2021. La réouverture des classes venait d’être mp lancée hier lundi 4 octobre 2021. La Ministre de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle, Madame Marie Lucie Joseph était à l’Ecole Sainte Anne des Cayes.

Il est à remarquer que même l’Etat haïtien n’était pas encore prêt pour une telle opération. Une réouverture des classes post-catastrophe ne peut se faire sans une grande distribution de matériels scolaires.

Aussi, un appui pour les professeurs s’avère indispensable. Sans des kits scolaires les élèves ne seront pas armés pour suivre les cours. L’Etat avait les mains vides à l’instar des autres victimes du séisme dévastateur du 14 août 2021.

Sur les 300 écoles détruites ou endommagées recensées, même 10% ne sont pas en mesure de reprendre leurs activités. Pourtant l’État parle de la reprise des activités scolaires dans le Grand Sud post-séisme 2021.

Par contre, l’État haïtien a trop de moyens nécessaires pour construire des hangars pour l’ensemble des écoles endomagées ou détruites. Seulement avec les fonds de la compagnie assurance caribéenne mis à sa disposition pour les activités humanitaires post-séisme 2021.

Ces fonds sont évalués à environ 40 millions de dollars. Pourtant pour construire des hangars pour les 300 écoles concernées, on a besoin de seulement $ 9 millions US à raison de 30 000 par école. Les hangars serviront d’abris transitoires pour le refonctionnement des écoles.

Peut-être, les autorités haïtiennes n’ont pas la volonté réelle pour aider les écoles du Grand Sud. Mais l’Etat haïtien sans assistance des ONG internationales doit avoir la capacité de construire des édifices provisoires pour faciliter la reprise.

 

 

Ulysse Jean Chenet 

 

Image Google pour illustration

 

 

 

 

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.