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Mélodie funeste à Chavannes : Degoutan, le rappeur haïtien, s’éteint dans l’écho des fusillades

La nuit du 8 mars s’est transformée en une symphonie sombre pour la scène musicale haïtienne, alors que le rappeur émérite Degoutan, membre du groupe Zoe Blood, a été silencieusement emporté par les balles. Les rues de Chavannes ont été le théâtre de cet opéra tragique, mêlant les forces de l’ordre à des gangs armés dans une partition funèbre.

Les couplets de Degoutan se sont éteints dans la cacophonie des affrontements nocturnes. Cette nuit-là, les forces de l’ordre ont croisé le fer avec des factions armées, plongeant la capitale haïtienne dans un chœur de violence dont le jeune artiste est devenu une victime malheureuse.

Au-delà du drame individuel, plusieurs protagonistes présumés ont également joué leur dernier morceau lors de ces affrontements sanglants. Ces événements mettent en exergue les discordances sécuritaires persistantes, jetant une ombre sur la vie quotidienne des habitants.

Degoutan, artisan sonore de la scène musicale, laisse derrière lui un silence déchirant. Sa disparition abrupte résonne comme un appel urgent à une harmonisation de la sécurité dans la société haïtienne, créant ainsi une toile protectrice pour les artistes et la population.

Les mélomanes et la communauté artistique pleurent la perte de ce virtuose du verbe, espérant que son départ précipité soit le prélude à une réconciliation collective en faveur d’un avenir plus sûr pour tous.



pascalfleuristil2018@gmail.com

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Pascal Fleuristil

Je suis Pascal Fleuristil, originaire de l'Arcahaie. J'ai étudié la communication à l'ISNAC. Passionné du journalisme, j'intéresse à tous les sujets d'intérêt général.